L’ÉDITO
Au mois de mai, la 70ème édition du festival de Cannes s’invite dans nos cinémas Le Club et Le Centre, avec trois films à l’affiche, « Les Fantômes d’Ismaël », d’Arnaud Desplechin, présenté pour l’ouverture officielle, « Rodin », de Jacques Doillon, « L’Amant double », de François Ozon.
Au mois de Juin, la Quinzaine Des Réalisateurs » s’invitera au cinéma Le Club avec « L’Amant d’un jour », de Philippe Garrel et « Nothingwood », de Sonia Kronlund.
Yes we Cannes !!!
« J’aime que les gens interprètent mes films différemment de ce que j’ai voulu faire ». François Ozon.
Thriller érotique teinté de gémellité, « L’Amant Double », de François Ozon, raconte l’histoire d’une jeune femme fragile qui entreprend une psychothérapie et tombe amoureuse de son thérapeute. Après quelques temps de vie commune, elle découvre un autre personnage.
« Les fantômes d’Ismaël », du réalisateur Arnaud Desplechin qui ne cesse de se mettre en scène à travers ses films avec son acteur fétiche Mathieu Amalric, est une histoire triangulaire à la fois théâtrale et baroque dans laquelle un homme amoureux de Sylvia, voit sa vie chamboulée par le retour de sa femme disparue vingt ans plus tôt.
« La ronde des couleurs », un programme de six courts-métrages d’animation, bariolés, bigarrés, multicolores, colorés, barbouillés, panachés, chamarrés… pour découvrir la palette et l’imagination des peintres. Ciné-goûter, mercredi 31 mai à 16 heures.
Belle semaine cinématographique à tous !!!
Frédérique
QUOI DE NEUF AU CENTRE
« Rodin » de Jacques Doillon. Pour les 100 ans de la mort de Rodin,un biopic qui ne narre pas toute la vie du sculpteur. Rodin, Vincent Lindon, est filmé dans son atelier, burinant, dessinant, modelant obstinément, inlassablement. Bien sûr on y aperçoit Camille Claude « le génie du maître inspiré sa disciple, le talent de l’élève motive le maître ». A voir absolument !
« Django » d’Etienne Comar raconte un des pires moments de la vie de Django Reinhardt (le « génie aux trois doigts », incarné par un Reda Kateb remarquable.) durant le seconde guerre mondiale où les tziganes sont persécutés. Résistance de la musique face aux oppresseurs. Tout est là : l’émotion, la sensibilité, la peur, le suspens, la musique. A voir et écouter
Bon cinéma. Xavier